Le monde numérique est en constante évolution et nous assistons régulièrement à des changements de tarifs et d’offres de la part des entreprises technologiques. Récemment, deux géants du numérique ont annoncé une augmentation de leurs tarifs : Google Workspace et Mailchimp. Cela soulève une question importante : est-il temps de reconsidérer notre dépendance aux grandes entreprises technologiques et de promouvoir la souveraineté numérique ?
Résumé de l’actualité
Google Workspace est la suite numérique de Google pour les organisations : gestion des comptes utilisateurs, mails, drive etc … Un abonnement vous permet de construire un environnement numérique assez complet pour travailler. Au début financièrement accessible voire gratuit, l’offre est devenue, il y a quelques temps, payante dans presque tous les cas de figure. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin et ne pas recoller une petite augmentation ?? 🤑
MailChimp est le leader dans le domaine du marketing numérique. Il est principalement utilisé pour gérer des services de type Newsletter. Surprise : l’offre gratuite se voit considérablement réduite …
- Le nombre maximal de contact passe à 500
- L’envoi d’email est désormais limité à 1000 / mois et 500 / jour.
Et histoire de pas du tout vous mettre la pression : vous êtes prévenu le 7 février pour une mise en application le 10 mars 👍👍🙌👰💘
Avec tout ça n’est-il pas temps de parler souveraineté numérique ?
Articles sur le sujet :
- Google augmente considérablement le prix de l’abonnement à sa suite Workspace
- 2 fois en 6 mois : le service d’emailing Mailchimp a encore été piraté
C’est quoi la « souveraineté numérique » ?
La souveraineté numérique est un concept qui vise à permettre aux individus et aux organisations de prendre le contrôle de leurs données et de leur présence en ligne. Elle encourage les utilisateurs à adopter des alternatives open-source et décentralisées aux services numériques propriétaires. L’objectif est de garantir une plus grande autonomie, une meilleure protection de la vie privée et d’une manière générale une plus grande résilience (= s’adapter aux changements extérieurs).
Google Workspace et Mailchimp sont deux exemples de services numériques populaires qui ont récemment augmenté leurs tarifs. Les entreprises qui utilisent ces services peuvent se retrouver avec des coûts supplémentaires imprévus. De plus, elles peuvent être confrontées à d’autres problèmes tels que la confidentialité des données, la sécurité et la dépendance à un fournisseur unique.
En adoptant des alternatives open-source, les entreprises peuvent non seulement réduire leurs coûts, mais aussi garantir une plus grande protection de la vie privée et de la sécurité de leurs données. Par exemple, il existe des alternatives open-source à Google Workspace telles que Nextcloud, Zimbra et Open-Xchange. De même, Mailchimp a des concurrents open-source comme Mautic, Sendy et PHPList.
La souveraineté numérique ne concerne pas seulement les entreprises, mais aussi les individus. Nous sommes tous des utilisateurs de services numériques et nous devrions tous être conscients de notre dépendance aux grandes entreprises technologiques. Nous devons prendre le contrôle de nos données et de notre vie numérique.
Des alternatives open-source existent pour de nombreux services numériques couramment utilisés, tels que les systèmes d’exploitation, les navigateurs web, les services de stockage en ligne et les réseaux sociaux. En choisissant des alternatives open-source, nous pouvons réduire notre dépendance aux GAFAM et garantir une plus grande autonomie et une meilleure protection de la vie privée.
Conclusion
En fin de compte, les récentes augmentations de tarifs de Google Workspace et Mailchimp sont un rappel que les grandes entreprises technologiques peuvent changer leurs offres à tout moment, ce qui peut avoir des conséquences financières pour les utilisateurs. La souveraineté numérique offre une alternative viable pour garantir une plus grande autonomie et une meilleure protection de la vie privée. Il est temps de prendre le contrôle de notre vie numérique et de promouvoir la souveraineté numérique.
